Cette semaine, je vous emmène à la rencontre de Mathieu Ménégaux. Cet auteur a la plume ciselée et il s’est fait une place de choix dans mes auteurs favoris en quelques romans à peine. Je vous le recommande vivement !
Qui êtes-vous en quelques mots ?
Je suis un homme, je suis un homme, quoi de plus naturel en somme ? Vu la date de cette chanson de Polnareff, je suis un quinquagénaire, marié, père de deux grandes filles et écrivain tardif !
Quelle place occupe la lecture dans votre quotidien ?
Une place immense. Je lis deux livres par semaine, depuis le début de l’adolescence. Je n’ose pas faire le compte…
Avez-vous des habitudes de lecture : un endroit préféré ? Un rituel ?
Très original : je lis dans mon lit, essentiellement. La lecture est le pont entre ma journée et le sommeil. Je ne m’endors jamais sur mon livre, je décide qu’à un moment, j’arrête. Et si vous voulez un détail pas très glamour, je lis avec une lampe frontale pour essayer de moins réveiller ma femme !
Votre récent coup de cœur littéraire et pour quelles raisons ?
J’ai adoré « L’art de perdre » , d’Alice Zeniter. L’écriture est belle, l’histoire est poignante, c’est un coup de projecteur sur notre époque et ses conflits. J’ai fini ce livre en me disant que j’avais changé de perspective sur un sujet, sans avoir eu une seconde l’impression de m’ennuyer.
L’écriture c’est quoi pour vous ? Que vous apporte-t-elle ?
C’est probablement une façon d’exorciser certaines craintes. J’écris beaucoup sur la fragilité des choses, des situations, sur les vies qui basculent. A coucher sur le papier ces appréhensions, je les apprivoise et elles deviennent moins présentes !
De nouveaux projets en cours ?
J’ai l’idée de mon cinquième roman, oui. Mais je n’ai pas encore ouvert mon ordinateur pour noter quoi que ce soit. Je vis avec la situation, et les deux protagonistes principaux. Il y sera question de justice, et de violence faite à une femme.
Un mot pour les lecteurs de jadorelalecture.com pour finir ?
Lisez, et suivez les recommandations de Christelle, elle a un goût formidable !
Les romans de Mathieu Ménégaux
- « Disparaître »
- « Est-ce ainsi que les hommes jugent »
-
« Je me suis tue »
-
« Un fils parfait »