Rencontre avec Karine Lambert, auteure de plusieurs romans dont le récent « Les hommes aussi ont la chair de poule ».
Qui êtes vous en quelques mots ?
Je suis une femme en quête de sens, de profondeur, d’authenticité, de simplicité, de liberté, aimant la nature et la littérature… Avant d’être photographe, j’ai été copy-writer et directrice artistique. Ce que je préfère : imaginer, créer, rire, respirer, apprendre, partager, élargir l’horizon…
Quelle place occupe la lecture dans votre quotidien ?
Pour moi, la lecture est indispensable. Elle me permet, comme à tout le monde je crois, de découvrir de nouveaux mondes, de rentrer en contact très intime avec d’autres vies par le biais si simple de mots posés sur du papier. Je m’y évade et je m’en nourris.
Avez-vous des habitudes de lecture : un endroit préféré ? Un rituel ?
Je n’ai pas de rituel… Je lis un peu partout et dans toutes les positions : sous la couette, les pieds en l’air dans le canapé, à l’ombre d’un arbre… J’aime être au calme avec mon livre. Je prends parfois des notes de lecture. Par contre, je ne corne jamais les pages !
Votre récent coup de cœur littéraire et pour quelles raisons ?
Trois chevaux de Erri De Luca. Les gestes les plus simples sublimés, magnifiés par le style poétique de l’auteur.
L’écriture c’est quoi pour vous ? Que vous apporte-t-elle ?
L’élan et la patience. Un marathon et un cent dix mètres haies. Une grande salle de jeux. Un espace de liberté. Vivre toutes les vies que je ne vivrai jamais. L’écriture me compose, me décompose, me recompose. C’est une bouffée d’oxygène qui m’enracine à la vie.
Des nouveaux projets en cours ?
Plein de projets. D’abord chouchouter mon livre Les hommes aussi ont la chair de poule qui vient seulement de sortir. J’espère qu’il aura une belle et longue vie, de nombreux lecteurs et fera de beaux voyages. J’ai envie d’échanger avec les lecteurs, de faire des rencontres à travers lui. Puis finaliser mon premier album pour les petits. Et réveiller les personnages qui sommeillent à la lisière de mon inconscient pour leur donner vie sur le papier.
Un mot pour les lecteurs de jadorelalecture pour finir ?
Puisse la littérature vous apporter autant de joie qu’à moi ! Ces derniers temps, peut-être encore plus que d’habitude, j’y ai trouvé une bouffée d’air, une échappatoire…