Rencontre cette semaine avec Tonie Behar, auteure de romans feel-good dont le récent « Si tu m’oublies » publié en début d’année.
Qui êtes-vous en quelques mots
Bonjour et merci beaucoup de m’avoir invitée sur votre site. Je suis Tonie Behar, romancière, paresseuse mais néanmoins débordée ! Je suis née à Istanbul, j’ai un passeport italien mais je suis parisienne pratiquante ! J’ai écrit cinq romans dont le dernier, « Si tu m’oublies » vient de paraître aux éditions Charleston, ainsi qu’un document sur le rap, et j’ai participé à un recueil de nouvelles avec ma TeamRomCom, un collectif d’autrices de comédies romantiques. On milite pour tirer la comédie romantique vers le haut !
Quelle place occupe la lecture dans votre quotidien ?
La lecture occupe depuis toujours une place très importante dans ma vie, voire trop importante, car je suis parfois tellement happée par le livre que je lis que j’en oublie d’écrire, de parler, de faire ce que j’ai à faire ! C’est ma première passion. J’ai découvert la lecture à l’âge de 6 ans, au CP et depuis, je vis un livre à la main. C’est ma drogue, mon moyen d’évasion, mon médicament, et un de mes plus grands plaisirs. J’ai d’ailleurs diminué ma consommation de séries pour privilégier la lecture !
Avez-vous des habitudes de lecture : un endroit préféré ? Un rituel ?
Pas vraiment. Je suis une lectrice sauvage, je peux lire n’importe où, bien calée sur mon canapé, mais aussi sur un coin de table, dans le métro, dans la rue !!! Dès que j’ai terminé un livre, je me mets à la recherche du suivant. J’adore être happée par ma lecture, mais c’est assez dangereux car j’oublie tout ! Par exemple, quand j’avais treize ans, je me suis plongée dans la lecture d’Autant en emporte le vent. J’avais rendez-vous avec une copine, mais je l’avais complètement zappée. Le pire, c’est que quand, énervée d’attendre, elle est venue sonner à ma porte… je ne lui ai pas ouvert pour pouvoir continuer à lire !! Je suis ce genre de lectrice !
Mon récent coup de cœur littéraire ?
En 2018, j’ai eu des coups de cœur pour deux auteurs : Luca di Fulvio dont j’ai dévoré « Le gang des rêves » et ensuite « Les enfants de Venise » et Laurence Peyrin. J’ai adoré « L’aile des vierges » que m’a prêté mon amie Marie Vareille et « La drôle de vie de Zelda Zonk« . J’ai également adoré la saga de « L’amie prodigieuse » d’Elena Ferrante. Sinon mes deux grandes passions littéraires sont Jim Harrison qui est mon écrivain américain préféré, et la série des « Angélique marquise des anges » qui est l’œuvre d’Anne Golon une grande romancière doublée d’une historienne émérite. Troisième de mon panthéon : Françoise Sagan. Et aussi Fitzgerald, Joseph Kessel, Muriel Cerf, Jay McInerney… Je suis aussi fan du travail de mes coéquipières de la TeamRomCom. C’est un bonheur d’échanger au quotidien avec des filles aussi talentueuses.
L’écriture c’est quoi pour vous ? Que vous apporte-t-elle ?
L’écriture, c’est le moyen d’écrire les histoires que j’aurais envie de lire ! C’est ce que j’aime le plus… après la lecture. C’est ce que je sais faire, ce que je fais de ma vie. Je serais horriblement malheureuse si je ne pouvais plus écrire. Une journée sans écrire est une journée perdue. Même si j’écris très lentement.
De nouveaux projets en cours ?
Oui. Ecrire une nouvelle pour le prochain recueil de nouvelles de la TeamRomCom qui paraîtra pour Noël prochain. Et puis je suis dans la phase de construction de mon prochain roman.
Un mot pour les lecteurs de jadorelalecture.com pour finir ?
Je dirais la phrase de Montesquieu : « Je n’ai jamais eu de chagrin qu’une heure de lecture n’ait dissipé ». Même si seul le temps peut apaiser les grandes douleurs, les chagrins de passage, les stress, les doutes, l’anxiété sont totalement solubles dans la lecture ! La lecture permet de prendre de la hauteur, de s’évader, de se calmer. Alors lisons !