Et voilà c’est fini 😢… Lire à Limoges s’est déroulé du 3 au 5 mai 2019. Ce fut une beau salon et pour moi, un grand bol d’émotions… et pas de thé pour une fois 😉. J’ai encore des étoiles dans la tête de ce week-end fabuleux. Voici donc une rétrospective de ma visite.
Commençons par mon attirail pour visiter le salon
Des baskets confortables aux pieds pour arpenter les allées sans risquer la moindre douleur (les talons ne seraient pas judicieux car en plus les rues limougeaudes sont pavées. Gare à la chute !).
Parce que visiter un salon littéraire comme celui-là suppose d’avoir des jambes en forme ! On piétine, on marche, on va, on vient d’un auteur à l’autre, d’un lieu de conférence à un autre sous le chapiteau ou carrément cette année jusqu’à l’Opéra en centre-ville. Bon restons honnête aussi, il fallait un petit quart d’heure pour aller d’un lieu à l’autre.
Par contre, même moi qui suis limougeaude d’origine je me suis laissé surprendre par une météo bien frisquette ! Il faisait froid et même très froid et il pleuvotait par moment. Donc mon attirail comportait également un parapluie petit format pour le loger facilement dans mon tote-bag. Grand format le tote-bag pour contenir les achats potentiels 😉😉😉
Et bien sûr la CB prête à chauffer mais je l’ai épargnée et surtout mon téléphone mobile pour vous poster en story régulièrement mes déambulations, rencontres et autres… Vous aviez bien aimé me suivre à Paris alors j’ai tenté de vous emmener avec moi à Limoges aussi car tout le monde n’a pas la chance de pouvoir s’y rendre.
Comment j’ai préparé ma visite
Alors je suis une nana plutôt organisée. Pas par stress mais sur un salon du livre, parce que j’ai la trouille de louper celles et ceux que je veux voir et surtout en profiter un maximum. Donc là, j’y suis allée durant les trois jours mais pas des journées complètes ! Avouons-le aussi : un salon c’est un tourbillon d’émotions. Je ne sais pas pour vous, mais moi j’en ressors heureuse, le sourire scotché, des images plein la tête mais vraiment fatiguée 😴😴😴
J’avais donc consulté la page FB et le site internet de la manifestation en amont de ma visite. Cela m’a permis de faire des « Oh » et des « ah » 😮 d’impatience au fur et à mesure que la liste des auteurs s’allongeait. Il y en avait plus de 300 !
J’avais ainsi pu repérer les conférences organisées. Et là, devant la richesse du programme, il m’a fallu un bon moment pour choisir. Mais c’était juste magique !
Ensuite, les auteurs que je suis régulièrement postaient eux aussi leur actu sur le salon et surtout leurs horaires de présence en dédicace. Pour peaufiner, j’ai filé en librairie jeudi, la veille de l’ouverture et là bonheur, il y avait le programme en version papier. Le dernier indispensable glissé dans mon sac à main.
Et voilà avec tout ça, j’ai bâti mon programme de visite. Point d’emploi du temps hyper millimétré mais quelques jalons incontournables pour moi.
Les conférences ou rencontres auxquelles j’ai assisté
« Philosophies de vie » avec Charlotte Valandrey, Aurélie Godefroy, journaliste sur France 2 et Francis Métivier, philosophe. Tous trois auteurs évidemment. Leurs trois ouvrages ont pour but d’aider à mieux vivre au quotidien et à surmonter les épreuves.
« L’adolescence et l’image de soi » avec Navie, Audrey Lainé, Ghislaine Dulier et Olivier Liron. Comment parler de l’adolescence, de l’enfance, de l’image de soi, en particulier dans la différence et dans le but de s’accepter ?
Une conférence qui était vraiment un tourbillon d’émotions. Surpoids, droit à la différence, comment une société détruit un corps social qui ne correspond pas à ce qu’elle voudrait voir. Un grand message de tolérance a été délivré et surtout ces auteurs ont évoqué leur parcours pour exister avec leur différence, leurs souffrances endurées.
« Héroïnes extra-ordinaires » avec Roselyne Bachelot, Franck Bouysse et Catherine Ecole-Boivin. A travers des histoires poignantes, les auteurs dressent dans leurs livres respectifs des portraits de femmes tellement et si peu ordinaires. Trois combats de femmes contre qui le sort s’acharne mais qui jamais ne baisseront les bras.
« Grand entretien » avec David Foenkinos. Une rétrospective des livres de l’auteur animée par un ancien libraire. Un entretien dynamique plein d’humour et de dérision. Un moment magique mais où l’intelligence était bien présente. Un moment sacrément riche.
« Ecrire pour (se) faire du bien » avec Sophie Tal Men, Anne-Gaëlle Huon et Serena Giuliano. Elles ont évoqué leur dernier roman où toutes parlent de grands-mères. La grand-mère un personnage central, un lien tellement fort, la transmission et les racines au sein d’une famille. Des auteures que j’affectionne particulièrement pour un moment tôt dimanche un peu en apesanteur et en plein dans les émotions.
« Les nouvelles pépites du polar français » avec Olivier Bal, Antoine Renand, auteur de « L’empathie » sorti en début d’année et Julie Ewa, auteure notamment de « Les petites filles » et du plus récent « Le gamin des ordures« . Restait Olivier Bal dont je n’ai encore rien lu, mais cela ne saurait durer. Pour autant les trois auteurs ont bien expliqué leur univers, leurs façons d’écrire, de se documenter. ce fut passionnant.
Une galerie de rencontres
Mon butin du week-end
Je suis restée super raisonnable. Mais je dois préciser également que j’ai déjà dans ma PAL ou carrément déjà lu beaucoup des livres que je voulais…
Merci pour ce compte-rendu 🙂
J’aime beaucoup les conférences dans les salons littéraires !