Rencontre avec Julien Sandrel, auteur de deux romans. Il vous emporte dans une tourbillon d’émotions avec ses histoires.
Qui êtes–vous en quelques mots ?
Je m’appelle Julien Sandrel, j’ai 38 ans, je suis originaire d’Hyères, dans le Sud de la France. Je vis à Paris, j’ai deux enfants. J’ai écrit deux romans : « La Chambre des merveilles » (poche disponible le 27 mars 2019 !) et « La vie qui m’attendait », mon second roman paru le 6 mars aux éditions Calmann–Lévy.
Quelle place occupe la lecture dans votre quotidien ?
J’ai eu différentes périodes dans ma vie de lecteur. Je lisais beaucoup étant enfant, un peu moins étant adolescent, mais les livres ne m’ont jamais vraiment quitté. En ce moment, je dirais que je lis une trentaine sur une année, mais avec des rythmes très divers : lorsque je suis en phase d’écriture active, je ne lis pas beaucoup, et lorsque je fais une pause dans l’écriture, je peux engloutir trois livres par semaine.
Je lis essentiellement des romans contemporains, des fictions centrées sur des intrigues fortes, des personnages forts, avec une écriture assez simple, sans fioritures – ce qui ne veut pas dire sans style. Ce que j’attends avant tout, c’est que la lecture me procure des émotions.
Avez–vous des habitudes de lecture : un endroit préféré ? un rituel ?
Pas de rituel particulier, j’aime bien lire un peu partout : dans mon lit, sur mon canapé, dans les transports…
Votre récent coup de cœur littéraire et pour quelles raisons ?
Je dirais « No Home » de Yaa Gyasi. Une fresque historique qui raconte la cruauté des hommes sur trois siècles, des souffrances de l’esclavage aux discriminations ordinaires envers les Noirs, en Amérique comme ailleurs. C’est une leçon d’humanité magistrale, car au–delà de l’Histoire, c’est avant tout un roman centré sur les émotions d’individus bien précis, bien caractérisés, et très touchants.
L’écriture c’est quoi pour vous ? Que vous apporte–t–elle ?
J’ai toujours voulu écrire. C’était un rêve de gosse, en quelque sorte. Quand j’étais enfant et qu’on me posait la question rituelle « qu’est–ce que tu veux faire quand tu seras grand ? », je répondais invariablement écrivain ou metteur en scène.
Cette envie, ce besoin d’écriture est revenu en force il y a trois années de cela. C’est là que j’ai commencé à écrire des romans.
J’écris pour raconter des histoires. J’ai toujours été fasciné par le pouvoir de l’écriture – qu’il s’agisse de romans, de films, de musique, pour moi c’est le même type de processus. J’aime me laisser emporter en tant que lecteur, dans une histoire, un univers avec des personnages auxquels je m’attache et qui me font vivre des choses que je ne vivrais pas dans la vraie vie. L’écriture a ce pouvoir de créer des émotions intenses, uniques, c’est ce qui m’intéresse.
De nouveaux projets en cours ?
J’ai écrit une nouvelle qui paraîtra d’ici quelques semaines dans un recueil du Livre de poche, et je suis en pleine écriture de mon troisième roman !
Un mot pour les lecteurs de jadorelalecture.com pour finir ?
Continuez à lire et à transmettre le goût de la lecture, c’est extrêmement précieux ! J.
Crédit photos : Pascale Lourmand