Coup de coeur absolu pour La mariée portait des bottes jaunes de Katherine Pancol ! L’auteure renoue avec une saga familiale, foisonnante, passionnante, virevoltante, pleine de vie. A lire absolument !
La mariée portait des bottes jaunes : 752 pages et ce n’était pas assez… J’aurais aimé que jamais ne s’arrêtent de défiler sous mes yeux les aventures de la famille Berléac. J’ai savouré ce nouveau roman comme un chocolat qu’on laisse fondre pour en conserver le goût et la saveur longtemps, très longtemps.
La mariée portait des bottes jaunes : la touche décalée
J’étais au château, j’étais avec Muriel, India, Louis, Ambroise et tous les autres, au coeur du vignoble bordelais ! Katherine Pancol a un talent fou pour composer des personnages à la fois originaux, un peu foldingues et tellement attachants. Et sa plume sait se faire légère, virevoltante, parfois sérieuse mais parfois aussi avec un petit grain de folie et surtout beaucoup d’humour. C’est ce qui donne toute la saveur à ce nouveau roman. J’ai retrouvé le ton de la saga Des yeux jaunes des crocodiles puis des Muchachas.
Un ton déluré, des répliques aux petits oignons, un roman léger, un talent de conteuse formidable, bref j’ai adoré La mariée portait des bottes jaunes. Et je l’avoue, je voudrais déjà lire la suite et ne jamais sortir de cette ambiance. Le petit plus ? L’histoire du roman se déroule à Bordeaux et dans le vignoble Bordelais alors forcément j’ai été particulièrement sensible au sens du détail. Je me suis revue dans certaines rues bordelaises alors que j’étais étudiante, tant tout y est parfaitement fidèle.
Des personnages savoureux
Une galerie de personnages très riche et pourtant, jamais je ne m’y suis perdue. Ils sont tellement bien travaillés que je les avais sous les yeux. Ah et forcément, j’ai adoré le personnage de Louis qui n’a pas été sans me rappeler Marcel dans les sagas précitées. J’ai aimé :
- le délicat Émile, chenille qui devient papillon ;
- le passionné Ambroise, voué à son vignoble ;
- la déterminée Muriel ;
- l’effacée Jacqueline ;
- la rugueuse en dehors mère d’Ambroise ;
- l’intuitive et connectée aux arbres et aux autres, India ;
- les deux tantes…
Il y en a de tous âges, de toutes conditions sociales, de tous caractères. Et autant dire que parfois les dialogues piquent mais que c’est jubilatoire à lire ! Parce que oui La mariée portait des bottes jaunes c’est quand même d’abord l’histoire d’une famille. Et qui dit famille, dit histoires, jalousies, règlements de comptes…
Origines, amour, passion, adultère, secrets, intelligence, naïveté, finesse, héritage, trahisons, transmission, tourmente… tout est là et m’a transportée vers un véritable coup de coeur. Katherine Pancol nous offre un roman ancré dans la vie et c’est tellement agréable.
Dans La Mariée portait des bottes jaunes, Katherine Pancol vous emmène au château de Berléac, vous le voyez, vous le respirez, vous y êtes. Vous n’aurez pas envie d’en repartir…
4e de couverture
Quand leur mère les dépose devant la grille du Château de Berléac en leur promettant de revenir les chercher, India et Louis ne savent pas ce qui les attend.
Ils vont devoir passer en un éclair de leur petite maison dans un lotissement à un château du XVIIIe siècle et apprendre les codes d’une grande famille bordelaise, fière de son vignoble et de ses ancêtres. Que de secrets, de trahisons, d’avidité dans cette demeure prestigieuse où chacun joue un rôle et entend occuper le devant de la scène ! Sans le vouloir, avec leur candeur et leur fantaisie, les enfants vont tout dynamiter.
C’est drôle, c’est tragique, c’est virevoltant, cruel et tendre, c’est la vie.
La fiche du roman
- 12 avril 2023
- Éditions Albin Michel
- 140 x 220 mm
- 752 pages
À lire aussi
Rencontre avec Katherine Pancol
Mon avis sur d’autres livres de Katherine Pancol
- Bed bug (2019)
- Trois baisers (2017)
- Sex mille personnes d’Anne Boudart et Caroline Michel
- Eugène et moi