La doublure de Mélissa Da Costa m’a tellement saisie et plongée dans la noirceur que j’ai écrit dès que je l’ai eu refermé cet avis. Une chronique courte rédigée sur le vif. Donc ce sont les mots qui me sont venus à l’esprit de façon spontanée.
Inhabituel mais cette chronique était d’abord parue sur Instagram. J’avais volontairement créé un format reel en parlant pour raconter cet avis. Vous avez ainsi sous les yeux un avis au format différent.
La doublure : un trio infernal
Entrez dans l’intimité d’un trio infernal. Clara, l’artiste sombre qui n’aime que la noirceur et la domination. Pierre le mari, semblant se laisser dominer, séduit par la candeur d’Evie. Evie cette jeune fille a l’apparence fragile, elle va se durcir, résister. S’affirmer. Se prendre au jeu. Séduire. Tomber. Se laisser emporter dans ce jeu de domination, de manipulation.
Cet univers toujours plus sombre et de plus en plus addictif. Qui domine qui ?
Un triangle malsain. Un univers artistique aux accents morbides. L’éclat d’une vie sous paradis artificiels.
Emprise. Passion. Destruction. Domination. Piège. Dépendance. Addiction. Déchéance.
La noirceur de l’être humain dans La doublure
Doute. Réalité. Quête désespérée d’être aimée. D’être choisie. Être l’unique !
Rivalité entre deux femmes, la lumineuse Evie qui s’éteint progressivement au contact de la sombre Clara.
Un roman maîtrisé, une plongée très documentée dans le milieu de l’art et du romantisme noir.
Mélissa Da Costa révèle son talent pour changer totalement de style. Fascination. Doublure.
Mais même si ce roman m’a plu par son écriture maîtrisée et cette plongée en eaux troubles, il est vraiment très noir. Mélissa Da Costa explore avec justesse la noirceur de l’être humain. Mais c’est dérangeant.
4e de couverture
Passion, faux-semblants, emprise… Qui manipule qui ?
Une jeune femme fragile en quête d’un nouveau départ.
Un couple magnétique et fascinant prêt à lui ouvrir les portes de son monde doré.
Un trio pris au piège d’un jeu cruel et d’une dépendance fatale.
Dans ce roman sombre et envoûtant, Mélissa da Costa explore, à travers l’histoire d’une passion toxique, la face obscure de l’âme humaine et les méandres du désir.
Après les succès de Tout le bleu du ciel, des Lendemains, de Je revenais des autres et des Douleurs fantômes, romans aux deux millions de lecteurs, elle révèle une nouvelle facette de son talent.
La fiche du roman
- 28 septembre 2022
- Éditions Albin Michel
- 140 x 220 m
- 576 pages
Les autres romans de Mélissa Da Costa
- Les femmes du bout du monde
- Les douleurs fantômes
- Je revenais des autres
- Les lendemains
- Tout le bleu du ciel