Rendez-vous avec Laurence Couquiaud, auteure de « L’échappée douce » paru au printemps chez Mazarine. Rencontre.
Qui êtes-vous en quelques mots ?
Je suis une globe-trotteuse trop souvent contrainte à l’immobilité, qui s’évade par les livres et l’écriture.
Quelle place occupe la lecture dans votre quotidien ?
Primordiale, tant pour mon plaisir que pour ma nourriture intérieure, et bien sûr pour la matière historique de mes romans. Je ne peux pas me passer de lire, en particulier des romans, mais aussi des essais et des magazines essentiellement sur l’écologie et les sciences.
Avez-vous des habitudes de lecture : un endroit préféré ? Un rituel ?
Aucune habitude à proprement parler mais j’apprécie particulièrement de lire au coin du feu l’hiver avec un thé parfumé, au soleil l’été en levant les yeux des lignes vers la mer Méditerranée, en déjeunant, ou dans un bain très chaud. Et puis je suis une librocubiculariste assidue ! ( C’est à dire que je lis au lit).
Votre récent coup de cœur littéraire et pour quelles raisons ?
Les livres que j’ai beaucoup aimés sont nombreux, mais peu me frappent au cœur, me laissent en apnée, bouleversée. Les trois derniers qui ont eu cet effet datent d’il y a un moment, je citerai « Bakhita », de Véronique Olmi, pour l’exceptionnelle histoire de cette jeune esclave et l’incroyable écriture qui la porte. Dans mon rayon des chefs d’œuvre. « Plonger », de Christophe Ono-dit-Biot, une histoire d’amour qui m’a laissée sonnée, superbement écrite, et enfin le premier roman de Sébastien Spitzer, « Ces rêves qu’on piétine« , sur Magda Goebbels, bouleversant.
L’écriture c’est quoi pour vous ? Que vous apporte-t-elle ?
L’écriture s’est imposée en grignotant tout le reste, en comblant tous les creux. C’est un réceptacle à mon imagination débordante, un canal de partage de messages et de réflexions essentiel, des rencontres exceptionnelles, un partage généreux autour des livres. J’ai mis de côté mes autres activités pour m’y consacrer entièrement.
De nouveaux projets en cours ?
Je suis à mi-chemin de la rédaction de mon prochain roman, peut-être pour l’année prochaine…
Un mot pour les lecteurs de jadorelalecture.com pour finir ?
Chers lecteurs, merci infiniment de votre passion à défendre les livres, essentiels à nos vies et notre culture, merci de vos partages entre vous, et vers les auteurs qui s’en nourrissent, cet échange est essentiel.
Crédit photo : Hannah Assouline