Il nous restera ça de Virginie Grimaldi, c’est un roman plein d’humanité. Cette histoire est émouvante et comme toujours on passe du rire aux larmes grâce à une plume toujours aussi fine et sensible.
Voilà c’est fini. Il nous restera ça, il me restera ça… Le souvenir d’une lecture encore engloutie en très peu de temps. Mais surtout, une lecture qui m’a encore une fois transportée. J’étais avec Iris, Jeanne et Théo. Mon coeur a battu au rythme de leurs histoires, mes yeux se sont embués, j’ai aussi souri et ri. Car oui, Virginie Grimaldi a un talent pour apporter une dose d’humour de temps en temps dans ses romans. Elle a ce don d’aborder un sujet profond, où l’humain prime sur tout le reste et d’y ajouter juste ce qu’il faut de légèreté. Il nous restera ça de Virginie Grimaldi, c’est une tranche de vie de personnages qui pourraient être vous ou moi.
Et chaque année, je n’ai pas besoin de lire le résumé. Je sais que je vais aimer son nouveau roman. Je remercie à cette occasion Florian des Éditions Fayard et Virginie pour cette lecture en avant-première. J’ai donc lu Il nous restera ça avant sa parution, il est paru le 4 mai 2022. Mais j’avais encore envie de garder un peu pour moi ce que j’ai ressenti.
Un lien intergénérationnel
Ce roman c’est l’histoire d’un lien intergénérationnel qui se tisse. C’est beau et ça fait du bien car Il nous restera ça nous donne un peu d’espoir. Il délivre un message positif en nous laissant imaginer qu’il y a toujours une part de bonté, de solidarité en chacun. Ce roman est empli de douceur et de bienveillance. Franchement, cette lecture fait un bien fou !
Le vocabulaire est vraiment très fidèle aux différentes générations auxquelles appartiennent les personnages d’Iris, Jeanne et Théo. L’histoire s’écoule doucement au fil des pages avec le point de vue de chacun. Ces trois-là ont chacun leur façon de parler et cette narration rend le récit parfois vraiment drôle. Avec des répliques bien senties qui tombent à pic pour nous faire sourire ou carrément rire. Pourtant, l’auteure aborde également des sujets graves : l’estime et la confiance en soi, le deuil, les addictions, la manipulation, les relations toxiques…
La plume de Virginie Grimaldi sait se faire sensible, précise pour dresser leur portrait. Au fil des pages, elle nous dévoile trois êtres, trois solitudes, trois chemins de vie et leurs secrets. Chacun a déjà été cabossé par la vie et il va se guérir au contact des deux autres. Mais évidemment, cela leur prend un peu de temps.
Leurs solitudes vont s’unir à l’occasion d’une colocation qu’aucun d’entre eux n’avait prévue. Ces trois-là apprennent doucement à se connaître, à s’apprivoiser aussi. Les émotions sont bien entendu au rendez-vous !
Et moi lectrice, je me suis attachée à eux. J’ai aimé cheminer à leurs côtés et découvrir vraiment leur histoire, leurs blessures, leurs secrets.
Quatrième de couverture
À 33 ans, Iris trimballe sa vie dans une valise.
Théo, 18 ans, a peu de rêves, car ils en foutent partout quand ils se brisent.
À 74 ans, Jeanne regarde son existence dans le rétroviseur.
Rien ne les destinait à se rencontrer.
Quand le hasard les réunit sous le même toit, ces trois êtres abîmés vont devoir apprendre à vivre ensemble. La jeune femme mystérieuse, le garçon gouailleur et la dame discrète se retrouvent malgré eux dans une colocation qui leur réserve bien des surprises.
C’est l’histoire de trois solitudes qui se percutent, de ces rencontres inattendues qui sonnent comme des évidences.
La fiche du livre
- 4 mai 2022
- Éditions Fayard
- 135 x 215 mm
- 396 pages
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