Tel père, telle fille de Fabrice Rose est un polar sur fond de braquages. Ce livre est un peu inspiré de la véritable vie de l’auteur, braqueur repenti et de sa fille. Âmes sensibles, mieux vaut vous abstenir de lire ce polar mais pour les autres, je recommande !
Dans le roman, le narrateur est tiraillé, un peu pas trop quand même, entre son existence de braqueur et son rôle de père.
Alex elle, sa fille, tente de mener une vie normale. Artiste, elle vit à Paris tranquillement, visite son père de temps à autres en prison…
Jusqu’à ce que leurs deux vies se télescopent bien davantage.
Sur fond de braquage, d’islamisme et de malfrats, un polar dense, difficile, parfois très cru. Mais ô combien efficace !
La plume et le style peuvent déranger mais j’ai adoré. J’ai revu du style Olivier Marchal par moment et je le verrai bien adapté au cinéma.
Un peu violent mais tellement bien écrit
Ames sensibles, mieux vaut vous abstenir de plonger dans cette lecture. Mais pour les autres, foncez !
Fabrice Rose nous embarque dans un monde d’une noirceur qui peut en effrayer plus d’un. Pourtant le récit semble terriblement réaliste. Alirs certaines scènes écrites sont très violentes donc mieux vaut avoir le cœur bien accroché. Mais le lecteur aura le palpitant qui s’agite et juste envie de tourner encore plus vite les pages…
L’approche de l’intrigue est différente des autres polars que j’ai lu et c’est ce qui m’a plu. Même si, je l’ai écrit plus haut, certaines scènes sont carrément trash. Mais j’avoue j’aime aussi de temps à autres ce genre de livres et même de films. Car Tel père, telle fille a aussi un sens. Ce n’est pas de violence juste pour de la violence.
Évidemment ce polar peut diviser et ne pas plaire à tous. Mais je l’ai adoré et il m’a percutée de plein fouet.
Islamisme et braquage en fond
Le lecteur ne doit surtout pas s’arrêter à cette violence mais bien au contraire décrypter tout ce que Fabrice Rose ne dit pas clairement : l’amour d’un père pour sa fille au prix de sa vie et de sa liberté, l’islamisme et ses adeptes… Le monde braqueurs soucieux de « bien faire » leur job sans blessés et sand oner la mort. Une éthique en quelque sorte.
L’auteur nous entraîne dans une véritable aventure malgré une histoire simple à l’origine. Un rythme palpitant, dense, éprouvant parfois.
Mais un polar très efficace et que j’ai adoré.
Quatrième de couverture
Un braqueur en cavale.
Sa fille en danger de mort.
Le casse de l’été.
Visite au parloir de la maison d’arrêt de Fresnes. Alexandra, vingt-quatre ans, exige de son père l’impensable : qu’il abandonne sa vie de braqueur et devienne le père dont elle a toujours rêvé. Mais comment résister à une existence dopée à l’adrénaline ?
Deux mois plus tard, Marc Man s’évade. Contrairement aux apparences, pour Alexandra, c’est un coup de chance : quand Marc apprend qu’elle est menacée par une bande de racketteurs fous dangereux, il organise une chasse à l’homme d’une rare férocité. Et, tant qu’à faire, il monte un casse spectaculaire.
Dans la canicule d’août, chacun révèle sa vraie nature et les cadavres commencent à s’aligner.
La fiche du livre : Tel père, telle fille
- 14 janvier 2021
- Éditions Pocket
- 108 x 177 mm
- 288 pages
À lire aussi
- Cap canaille de Christophe Gavat
- Terminal 4 d’Hervé Jourdain