Cette semaine, rencontre avec Sophie Henrionnet, auteure du très beau roman « Sur les balcons du ciel » dont la sortie est repoussée à cause du contexte actuel.
Qui êtes-vous en quelques mots ?
Une amoureuse des mots quelle que soit la forme de leur agencement. Une accro aux tournures, aux histoires et aux personnages. Je suis également chanceuse d’être lue.
Quelle place occupe la lecture dans votre quotidien ?
Très importante bien entendu, mais c’est également très fonction des périodes d’écriture (durant lesquelles je ne parviens plus à lire). En revanche, entre deux projets je dévore. Papier, tablette, livres audio. Romans, bio, essais, jeunesse. Classiques, contemporains : un peu de tout dans la même assiette.
Avez-vous des habitudes de lectures : un endroit préféré ? Un rituel ?
Le soir dans mon bain. Sinon un peu partout, j’ai toujours un livre dans mon sac à main.
Votre récent coup de cœur littéraire et pour quelle raison ?
Le texte de la pièce de théâtre Art, vue il y a quelques mois. Je me suis procuré le texte : quel rythme, quel sens du mot juste. Dans la foulée j’ai dévoré tous les écrits, textes de pièces de théâtre ou romans de Yasmina Reza.
L’écriture c’est quoi pour vous ? Que vous apporte-t-elle ?
Une activité à la fois hautement satisfaisante et extrêmement vampirisante. Les phases d’écriture sont de réelles parenthèses de liberté. Des moments euphorisants où tout est permis, durant lesquels les limites sont celles que l’on se donne.
De nouveaux projets en cours ?
Oui ! Plusieurs. Tout d’abord un roman de littérature générale, en parallèle le scénario d’un roman graphique avec Mathou et un autre projet, plus « historique ».
Un mot pour les lecteurs de jadorelalecture.com pour finir ?
J’ai envie de paraphraser Brel et ses célèbres vœux de 1968 : « Je vous souhaite des romans à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en dévorer quelques-uns ».
Et puis je vous souhaite d’être curieux, de passer par delà les couvertures, au-dessus des titres, de tenter de nouveaux genres qui sont autant de portes vers d’autres univers.
Crédit photo : Baptiste Beaulieu pour le premier cliché