Résumé
Si la vie était une question de probabilité, la famille Kurc n’aurait pas dû survivre à la Seconde Guerre mondiale. Seul 1 % des juifs de leur ville de Radom, en Pologne, a survécu et 90 % des juifs du pays ont été massacrés. Sur les ailes de la chance raconte l’extraordinaire histoire de cette famille.
Séparés par six années de guerre et cinq continents, des jazz clubs du Paris des années 30 au Rio de Janeiro de l’après-guerre en passant par le goulag sibérien et le ghetto de Varsovie, les héros de ce roman choral sont poussés par la même rage de survivre et l’espoir, immense, qu’un jour, ils seront à nouveau réunis.
À l’âge de quinze ans, Georgia Hunter a appris qu’elle appartenait à une famille de survivants de l’Holocauste – un véritable choc pour cette jeune Américaine du Connecticut. Sur les ailes de la chance est né de la quête qu’elle a menée depuis lors pour remonter le fil de cette histoire familiale extraordinaire. Ce roman, fruit d’un méticuleux et tentaculaire travail de recherche, a immédiatement connu un immense succès international.
Mon avis
Une superbe fresque historique. J’ai apprécié de plonger dans cette saga familiale au coeur de la Seconde Guerre Mondiale.
J’admire le travail de recherche accompli par l’auteure sur sa propre famille pour retracer sous forme de roman cette histoire familiale. J’ai bien aimé qu’elle prenne le point de vue des différents membres de cette famille juive qui plonge peu à peu dans l’horreur de la guerre, au coeur de la Pologne.
Chacun est bouleversé par l’Histoire et le sort que les nazis ont décidé pour les Juifs. On traverse l’Histoire de la Pologne durant ce conflit mondial, le déplacement des populations vers l’Est… Mais jamais l’auteure ne tombe dans le larmoyant ou trop de pathos. Elle dose juste comme il faut son propos. Pour autant, on perçoit parfaitement bien les sentiments qui animent les différents personnages : abattements, désespoir, mais aussi et surtout, la solidarité et le lien familial qui prédominent sur tout le reste et les aident à s’accrocher à la vie, même dans les conditions les plus atroces.
Ce roman constitue en fin de compte une véritable leçon de courage et il rend un hommage fort à toutes les victimes des nazis et de leurs alliés.
Finalement, alors que certains pourraient se dire « encore un roman sur la Seconde Guerre Mondiale » l’auteure prend le point de vue d’une famille polonaise. Et l’on voit le conflit et ses ravages à partir d’un autre pays que la France. C’est ce qui m’a intéressée.