Résumé
Jeannine, 80 ans passés, a la mémoire qui s’effiloche. Les jours sont comptés avant que ses souvenirs plient bagage.
Alors Jeannine fait des listes, toutes sortes de listes. Et surtout, elle consigne dans un carnet ce qu’elle n’a jamais osé raconter. L’histoire d’un secret, d’une rencontre, d’un mensonge. Elle se confie à Julia, sa petite-fille. Quand celle-ci la rejoint en Provence, elle découvre une maison de retraite très animée. Tandis que Jeannine semble déjà partie bien loin, le précieux carnet s’offre à Julia comme un cadeau du destin. Entourée d’une bande de joyeux pensionnaires, la jeune femme va tenter de faire la lumière sur les zones d’ombre du récit. Et lever le voile sur l’histoire d’amour bouleversante qui a marqué la vie de sa grand-mère. Et s’il n’était pas trop tard pour réécrire le passé ?
Après »Le bonheur n’a pas de rides », Anne-Gaëlle Huon nous entraîne dans un récit lumineux sur le bonheur, la tendresse, le pardon. Et sur les hasards, parfois heureux, de la vie.
Mon avis
Il sera en librairie le 3 avril prochain !!!
J’ai ouvert ce roman pour ne plus le délaisser qu’une fois la dernière page tournée. Je savais que j’allais le savourer, le déguster… bref prendre le temps de le lire.
Anne-Gaëlle Huon a écrit avec le cœur, les tripes, les émotions. J’ai adoré. L’hypersensibilité est bien présente, l’humour aussi. Et l’amour !!! Ce roman est une pépite à savourer sans retenue.
Je me suis attachée très vite à Jeannine, cette mamie qui perd la mémoire. Alors elle se met à écrire des listes, des notes et entame le récit de sa vie dans un carnet qu’elle destine à Julia, sa petite fille adorée. Une Julia qui débarque dans la maison de retraite de sa grand-mère et découvre avec tristesse que sa mamie adorée disparaît.
L’auteure installe autour d’elles une galerie de personnages tous aussi attachants les uns que les autres : les papis et les mamies à l’humour débordant d’abord. Qu’est-ce que j’ai ri et souri de leurs facéties. Ensuite, on découvre ce jeune homme, artiste caché, qui donne tellement de bonheur à la vieille dame. Et puis, il y a aussi les « méchants », ceux du village qui s’en prennent à Antoine, le trufficulture quarantenaire, dont ils ignorent les origines. Il y a aussi Lucienne, cette mamie que je comparerais un ours mal léché. Mais on se doute bien qu’elle cache un secret. Sa méchanceté ou plutôt sa rugosité est dictée par la culpabilité.
Amour, tendresse, bonheur
Ensuite, le lecteur découvre chapitre après chapitre la vie de Jeannine, ses amours contrariées, son destin de femme, ses malheurs, ses bonheurs. Et son tempérament qui, finalement, la poussa à fuir la maison familiale alors qu’elle venait tout juste d’avoir 21 ans, l’âge de la majorité.
J’ai savouré ces lettres qu’elle écrit à sa petite fille pour transmettre son histoire et surtout lever le voile sur ses secrets. J’ai aimé la construction-même du roman. J’aime la sensibilité qui se dégage de chaque page et de chaque personnage.
Voilà, voilà, dans ce roman, il est question :
- de pardon : un peu,
- de bonheur : beaucoup,
- de tendresse : énormément,
- d’amour : passionnément !
Je vous le recommande très sincèrement.