Résumé
À la demande de Mathilde, Charles a quitté Paris et son appartement de la rue de Vaugirard pour s’installer à la campagne avec leurs deux filles, le rêve d’une vie. Une vie au vert, rythmée par ses allers-retours vers la capitale pour s’occuper de sa société. Le bonheur de Mathilde n’a pas de prix, tout le monde le sait, Charles ferait tout pour sa famille.
Alors pourquoi Mathilde est-elle de plus en plus distante ?
Est-ce le regret de Paris, de sa vie d’avant ? Le voisin, Clément, qui lui a montré la voie d’un ailleurs possible ? Ou bien ce reflet dans le miroir, ces quelques kilos en trop qui ont surgi sur la balance, ce profil d’homme mûr, moins ferme que dans leur jeunesse ?
Il y a forcément quelque chose. Si seulement Charles pouvait comprendre…
Mon avis
Tout commence par une scène familiale attendrissante, un père aimant donnant le petit déjeuner à sa fille, jusqu’à cette question, triste augure pour la suite du récit : « Papa ? Pourquoi il y a du sang derrière ton oreille ? » le décor est posé, la descente aux enfers peut commencer.
Plus on revient quelques mois en arrière. Charles est entrepreneur à Paris et partage son temps entre la capitale et la maison familiale à la campagne dans laquelle sa femme, Mathilde, et ses enfants vivent.
L’auteur dresse un portrait de plus en plus suspect de Mathilde, cette femme qui semble tromper son époux. Charles Draper, l’époux se met à douter de tout, de tout le monde…
L’auteur installe son histoire, tisse patiemment sa toile, il attrape patiemment le lecteur dans ses filets de façon irrémédiable. Jusqu’au bout, on pense que tout peut encore s’arranger, que la paranoïa de Charles n’a pas lieu d’être et qu’il va finir par s’en rendre compte.
Ce livre est bien construit. La tension va crescendo et on sent que quelque chose va se produire . Mais pas ce à quoi je m’attendais en tout cas. L’épilogue m’a complètement surprise.
Pour autant, je n’ai pas forcément beaucoup aimé ce roman. J’avais été plus transportée par d’autres écrits de l’auteur.