Le résumé
« La personne qui aime est toujours la plus forte. »
Mon avis
Les premières pages m’ont saisie. Une plume incisive. La relation père/fille ici après la relation mère/fille dans son précédent ouvrage. C’est ce qui m’a tenté. Et puis le titre aussi avec tout ce qu’il contenait de mystère car j’ignorais la signification d’épicène.
Ai-je aimé ? J’ai un doute et c’est perturbant. Ce livre se lit en très peu de temps évidemment. Mais je l’ai trouvé dérangeant en fin de compte. Car pour moi ce qui reste de cette histoire c’est une manipulation. C’est un conditionnement. C’est une domination de l’autre pour tenter d’exister soi-même. Une vie entière construite sur une relation toxique. Exister au travers du regard de l’autre. Se croire aimée. Haïr. Il est question de sentiments très forts, percutants, de vengeance. Pas de demi-mesure ici.
L’écriture est fluide et vous emmène au bout des 150 pages en deux heures à peine.
Ai-je aimé ? Je ne sais toujours pas.