Le résumé
François, directeur d’un centre équestre en Bretagne, découvre, lors d’une promenade à cheval sur la plage, une jeune femme inconsciente au pied d’un rocher. Plutôt que d’appeler les secours, il décide sans trop savoir pourquoi de la ramener chez lui pour la soigner. À son réveil, l’inconnue paraît en bonne santé, mais peu encline à parler. Elle déclare s’appeler Elsa mais refuse de répondre à tout autre question. Commence alors entre le célibataire endurci et cette âme à vif une étrange cohabitation, où chacun se dévoile peu à peu à l’autre sans pour autant totalement révéler les secrets qui le rongent. Et même si le duo en s’apprivoisant s’apaise, leur carapace peine à se fendre…
Qui est Elsa et quelle vie est-elle en train de fuir ?
Mon avis
J’ai adoré ce roman, le premier de Laure Manel. Quelle écriture ! Quelle sensibilité au bout de sa plume. Une écriture simple et c’est tout son intérêt. C’est cette humilité qui fait toute la force des romans de Laure Manel.
J’ai plongé avec délectation dans l’histoire de François et dans celle d’Elsa. Le début est un peu irréaliste mais après tout, c’est grâce à cela que l’auteure vous emporte ailleurs.
Au fil des chapitres, chacun se dévoile… Deux écorchés par la vie, chacun avec son passé douloureux, qu’il tente tant bien que mal de mettre à distance pour se reconstruire. C’est finalement leur rencontre qui va leur permettre peu à peu de faire de nouveau confiance, d’avoir confiance en eux et de pouvoir entamer leur reconstruction. Ils vont enfin accepter et s’octroyer leur droit au bonheur.
Ils prennent le temps de se découvrir, chacun à son rythme se dévoile à l’autre. Ils vont panser ensemble leurs plaies pour mieux s’assurer un avenir heureux. Mais ce ne sera pas sans écueil.
C’est un magnifique roman d’amour, de toute beauté. Une leçon de tolérance et de générosité.
Cette lecture est douce et elle est feel-good sans aucun doute !
Mon autre chronique sur Laure Manel
Bonjour, j’ai « la délicatesse du homard » et j’ai adoré. Le fait que ça se pose dans une région que j’adore, la Bretagne, était un bonus pour moi.