Le résumé
Rien n’empêchera les Malegarde de se retrouver à Paris pour fêter les soixante-dix ans du père, arboriste à la réputation mondiale, pas même les pluies diluviennes qui s’abattent sur la Ville Lumière. La crue redoutée de la Seine est pourtant loin d’être la seule menace qui pèse sur la famille.
Comment se protéger lorsque toutes les digues cèdent et que l’on est submergé ? Face au péril, parents et enfants devront s’avouer ce qu’ils s’étaient toujours caché. Tandis qu’en miroir du fleuve les sentiments débordent, le drame monte en crescendo, démultipliant l’intensité des révélations.
Mon avis
J’ai retrouvé avec un immense plaisir la plume de Tatiana de Rosnay que je n’avais pas lue depuis quelques années déjà. Mais ce roman-là me tentait bien et je suis ravie de m’y être plongée. Passionnante découverte d’une famille avec tous ses non-dits. Tatiana de Rosnay dévoile chacun et surtout Linden en parallèle d’un Paris où la Seine monte, monte, monte en pleine crue.
Ils sont quatre qui devaient se retrouver pour fêter les 70 ans de Paul le père. Chacun des enfants Tilia et Linden est venu seul. C’était la demande des parents ou plutôt de Lauren, la mère. Elle a programmé en détail leur séjour à Paris que chacun a rallié pour ce moment à partager en famille. Depuis Londres pour Tilia, depuis San Francisco pour Linden et depuis la Drôme pour Paul et Lauren.
Un programme millimétré qui va très vite être remis en cause. D’abord par les pluies diluviennes qui interdisent l’accès à certains quartiers parisiens. Puis par le malaise foudroyant de Paul. Et ainsi de suite…
J’ai suivi page après page, les péripéties de cette famille, si marquée par les malheurs en fin de compte. Qui sont-ils vraiment ? Linden est très attachant dans ses difficultés à affirmer sa personnalité.
Enfin, j’ai beaucoup aimé les descriptions d’un Paris inondé qui fait affleurer les souvenirs de moments vécus à une autre époque.
Un très beau roman que je vous invite vraiment à lire. L’amour y est bien présent et tellement bien décrit. Pas de parole… des gestes, des regards, des attentions.