En résumé
En commençant son internat de médecine à Brest, Marie-Lou est très vite happée par le tumulte de l’hôpital. Un concentré d’humanité où les rencontres, les émotions, les disparitions aussi, font grandir, mûrir. Plus qu’un apprentissage, c’est une prise de conscience, sur soi et sur le monde. C’est là que bat le cœur de la vie.
Côté sentimental, les choses ne sont pas moins compliquées… Comment retenir l’instable et insaisissable Matthieu dans ses filets ? Lui qui a dû mettre la médecine entre parenthèses pour retrouver son père disparu ?
On retrouve l’énergie et la fraîcheur de l’auteur des Yeux couleur de pluie et de Entre mes doigts coule le sable dans ce roman du quotidien mouvementé de Marie-Lou et Matthieu. Un chassé-croisé amoureux sans répit, un portrait sans fard du monde hospitalier, des histoires d’amitié, beaucoup de résilience pour une vraie surprise.
Mon avis
Paru hier en librairie (le 2 mai), j’ai eu le privilège de le recevoir en avant-première. Et je me réjouis d’avoir pu plonger dans sa lecture de suite.
J’aime vraiment les personnages créés par Sophie Tal Men dans « Les yeux couleur de pluie ». Ils sont attachants, originaux, discrets, plus extravertis pour certains ou certaines. Mais chacun et chacune sait vous happer pour tourner les pages. Vous êtes encore une fois emportés dans le monde des internes et leur vie à l’hôpital et en dehors. Et l’on voit combien leur métier est primordial pour eux, combien aussi il peut être douloureux parfois. Ils sont médecins et ont eux aussi des émotions, même s’ils doivent les masquer, probablement pour ne pas sombrer. Mais dans ce troisième volet, on mesure l’empathie de Marie-Lou pour ses patients et celle de ces autres internes, bien souvent mis à rude épreuve.
J’ai adoré ce troisième volet avec Marie-Lou, Matthieu, Marie et les autres. Ils sont toujours aussi attachants, maladroits, bref addictifs. Et que dire de ce nouveau médecin ? Un peu foldingue quand même mais vraiment chouette . Justement il est aussi de cette petite touche d’humour qui se glisse dans les pages, sans parole juste avec des descriptions justes, fines et sensibles. Et puis c’est amusant de retrouver dans ce roman l’île de Groix si chère à Lorraine Fouchet.
J’ai tourné les pages de ce roman, avec encore une fois le sourire aux lèvres.
Bon et bien maintenant, j’attends de pouvoir lire la suite des aventures de toute cette galerie de Bretons, mais pas que…
Ma chronique sur les deux précédents romans
« Les yeux couleur de pluie » et « Entre mes doigts coule le sable »