Le résumé
1968. Jean a six ans quand il est confié du jour au lendemain à sa grand-mère. Pour l’été. Pour toujours. Il n’a pas prévu ça. Elle non plus. Mémé Lucette n’est pas commode, mais dissimule un coeur tendre. Jean, véritable moulin à paroles, est un tourbillon de fraîcheur pour celle qui vivait auparavant une existence paisible, rythmée par ses visites au cimetière et sa passion pour le tricot. Chacun à une étape différente sur le chemin de la vie – elle a tout vu, il s’étonne de tout –, Lucette et Jean vont s’apprivoiser en attendant le retour de la mère du petit garçon.
Ensemble, dans une société en plein bouleversement, ils découvrent que ce sont les bonheurs simples qui font le sel de la vie.
Un duo improbable et attachant pour une cure de bonne humeur garantie !
Mon avis
Et voilà comme à chaque fois avec les romans d’Aurélie Valognes, je plonge dans la lecture et je n’en ressors qu’une fois le livre achevé. Et je suis déçue de devoir attendre si longtemps avant le prochain.
Bon allez je sais qu’écrire est un véritable métier, qu’il faut du temps à l’auteur… Alors encore une fois, une journée à peine pour dévorer ce magnifique roman. J’ai adoré tourner les pages, pas trop vite tant je me délectais des paroles de Jean. J’ai souri, ri très souvent. Les larmes étaient proches aussi parfois. J’ai traversé au fil des pages des montagnes russes émotionnelles.
J’ai lu plein de courts extraits à ma fille de 14 ans. J’ai aimé voir le sourire et le rire de ma fille à cette lecture partagée. Je ne pouvais pas m’en empêcher tant cette lecture me faisait du bien. J’avais besoin de partager sur le moment. J’ai aussi envoyé quelques citations à une amie. Elles lui ont aussi beaucoup plu. Bref, ce livre doit être lu. Il est multi-générationnel. Il est superbement écrit, simplement mais avec le coeur et cela se perçoit aisément. Ce roman fait du bien ! Il est difficile car l’histoire de Jean reste quand même un parcours compliqué pour un enfant. Mais que d’amour dans ce roman ! Et Lucette, ah Lucette… Je l’ai elle aussi adorée. Cette grand-mère un peu boule piquante mais au si grand coeur en fin de compte. Il ya aussi Lucien, Thierry… Tous les personnages sont attachants et riches. Les titres de chapitre vous arrachent tous un sourire car ils vous parleront sans aucun doute. Ce sont tous des expressions parfois datées mais que nous avons tous employées ou entendues. Allez séquences mais dans le désordre : « ça va barder ! », « En avoir gros sur la patate », « rond comme une queue de pelle », c’est parti , mon Kiki ! », « roule ma poule » et tant d’autres encore.
Je vous encourage vraiment à lire « Au petit bonheur la chance ».
Ah, oui… je comprends, quand il faut attendre « le prochain »… bon, alors, en attendant, le mieux est de partir à la découverte d’autres auteurs, un peu dans le même style (c’est ce que je fais…) !