Les beaux mensonges de Céline de Roany est un polar super efficace. Une petite bombe à lire sans attendre avec une capitaine de PJ attachante et flic hors pair.
Au coeur de mes vacances estivales, je me suis laissé embarquer par Les beaux mensonges de Céline de Roany. Quelle découverte fabuleuse ! C’est vraiment un excellent polar, super bien ficelé. J’ai adoré l’intrigue, les personnages qui ont vraiment du corps et cette capitaine de police judiciaire, Céleste.
Les beaux mensonges, du vrai polar
J’aime lire de temps à autre un vrai bon polar. Donc j’en ai toujours sous le coude dans ma pile à lire. Et j’aime aussi découvrir de nouveaux auteurs, dans ce genre littéraire. Sachez que pendant des années, je ne lisais que des thrillers et des polars. Mais j’ai élargi mon horizon de lecture, sans toutefois négliger ce genre que j’affectionne. Il me permet de mettre de côté mes émotions parfois bien secouées par la lecture de certains romans. Quand mon coeur a été chamboulé ou que j’ai envie de lire sans me poser de questions, alors je plonge dans un polar.
Une galerie de personnages bien travaillée
L’auteure a su avec finesse introduire différents personnages aux caractères opposés. Les flics accueillent difficilement cette nouvelle capitaine, d’autant qu’elle se met à dos toute l’unité dès son premier jour. Oui mais voilà, Céleste est une femme marquée et surtout une flic hors pair qui va savoir se faire accepter grâce à son travail.
Anne, une femme secrète, fascinante. Il demeure d’elle quasiment une aura de sainte… Mais si l’on gratte un peu comme va le faire Céleste, une autre facette de cette femme apparaît à la surface. Discrète, secrète, meurtrie à tout jamais, vengeresse…
Xavier, un homme séduisant, notaire. Bien sous tous rapports en somme. Mais une face sombre, trouble, se devine au fil des pages. Qui est-il vraiment ?
Lucas, le prêtre est intrigant.
Jeanne, la substitute du procureur, droite dans son métier mais à la vie un peu plus alambiquée. Une vie malmenée aussi. Mais elle dissimule fort bien ses deux univers l’un à l’autre. Rien ne transparaît.
Une intrigue bien ficelée
J’ai particulièrement cette intrigue où l’enquête est menée, lentement mais sûrement. Les ficelles d’une résolution rapide étaient trop grosses évidemment. Le roman est plus subtil et questionne bien le lecteur. Qui aurait pu tuer Anne ? Vie, violences conjugales, échangisme, notables que l’on ne doit pas égratigner, vie nocturne, soutien aux plus démunis, blessure physique de cette capitaine de PJ qui débarque et dès le départ se crée des inimitiés… Ce polar est une pépite absolument géniale. J’ai hâte de me procurer De si bonnes mères, la seconde enquête conduite par Céleste. Je vais devenir une fidèle lectrice de cette auteure.
4e de couverture Les beaux mensonges
Certaines blessures ne disparaissent jamais…
La première enquête de Céleste Ibar
Après dix ans à la BRI, Céleste Ibar a dû quitter Paris. Une agression d’une brutalité extrême l’a défigurée. À peine nommée capitaine à la PJ de Nantes, elle arrête en flagrant délit de violences conjugales… un de ses collègues. Sa hiérarchie va alors la cantonner aux affaires courantes et l’envoie constater le suicide de l’héritière et PDG des biscuiteries Arnotte.
L’enquête se révèle terriblement troublante. Qui était la si respectable Anne Arnotte ? Céleste va déterrer un à un des secrets profondément enfouis. Et découvrira la part très obscure d’un monde de notables où les apparences règnent, où les apparences tuent.
La fiche du polar
- 9 février 2023
- 110 x 170 mm
- 552 pages