Haute saison d’Adèle Bréau c’est une immersion au coeur d’un club de vacances en plein été. Savoureuse description de l’ambiance si caractéristiques de ces lieux où le temps est suspendu pour laisser place à la détente… en apparence. Jubilatoire galerie de personnages : émotions, rires, sourires, tout y est ! À savourer sans modération.
Bip Bip
Y a du soleil
Bienvenue à Galaswinda
Darla dirladada
Il flotte évidemment un air des Bronzés dans ce roman et j’avoue que la petite musique du film mythique résonnait à mes oreilles au cours de cette lecture et j’ai bien ri à certains passages.
Haute saison au coeur d’un club de vacances
» C’est court, une semaine « , Jean-Claude Dusse… Voilà comment Adèle Bréau introduit Haute saison, son histoire au club Océan sur la côte basque. Nul besoin en effet de partir à l’autre bout du monde pour se plonger dans l’ambiance du club de vacances, all inclusive, enfin presque…
Et très franchement, étant partie moi aussi dans ce genre de clubs, histoire de bien déconnecter, j’ai vraiment retrouvé l’ambiance et le rythme qui y règnent. Comment ne pas sourire, en lisant et en revoyant les serviettes déposées sur les transats en bord de plage ou de piscine à l’aube, alors que le règlement l’interdit… La queue au buffet où tout n’est pas toujours appétissant. Et puis oh oui, être obligé de prendre ses repas à côté de gens avec lesquels on n’a absolument aucun atome crochu ! Les animations, la bonne humeur parfois agaçante des équipes d’animation… Mais finalement les vacances !
Vacances, on oublie tout…
Le décor est planté et l’ambiance posée. Adèle Bréau nous emporte dans cette parenthèse du club de vacances où l’on oublie, le temps d’une semaine, la vie habituelle.
Mais c’est aussi le lieu des solitudes, des premiers amours pour des adolescents, le club pour les plus jeunes, les cours d’aquagym…
Sur fond de club de vacances, l’auteure dresse le portrait de quatre solitudes. Le combat de l’une pour toujours paraître indépendante, Fanny marque sa différence et finalement n’accepte pas qu’on puisse perte attentionné envers elle juste par amour, elle veut être forte, toujours, au risque de blesser ses proches.
Et puis il y a Chantal, cette mamie qui séjourne ici contre son gré pour accompagner ses petits-enfants. Hyper active, sportive, elle ne rentre pas vraiment dans le cadre mais va finalement s’y accoutumer. J’ai adoré ses réparties !
Matthias, ce papa solo, qui ne parvient pas à déconnecter du boulot ou ne s’y autorise pas. Jusqu’à ce que… Et le bonheur est peut-être tout simplement le moment où il accepte de ne plus regarder son téléphone et l’heure pour profiter pleinement de ses vacances.
Germain, le jeune homme de l’accueil est aussi un personnage très attendrissant. Discret, prévenant mais tellement blessé…
Comment peut-on partager des moments avec des êtres aussi différents ? Participer au jeu de l’apéro, pour les plus jeunes, préparer le spectacle de fin de séjour, se prélasser, se laisser aller… Pourtant, le roman d’Adèle Bréau tisse les liens d’une belle amitié que le club va faire naître. C’est aussi le roman de la remise en question. Cette semaine-là, ces quatre personnages vont reprendre leur vie en main et s’autoriser à vivre autrement pour renouer avec le bonheur. Bref Haute saison, c’est sous le soleil que la vie recommence pour ces quatre êtres et c’est très chouette à lire !
Un roman qui vous transporte en vacances. Sous ses airs de légèreté, Adèle Bréau nous décrit des êtres abimés qui vont se réparer le temps des vacances. Humour, émotions, humanité, tout est là pour vous offrir une belle parenthèse.
Quatrième de couverture
Un club de vacances sur la côte basque.
Quatre solitudes qui n’auraient jamais dû se rencontrer.
Une histoire d’amitié et de rédemption.
Anglet, fin juillet. À la réception du Club Océan, Germain accueille comme chaque semaine les nouveaux arrivants, avec un mélange de plaisir et d’appréhension…
Au milieu des habitués, certains clients goûtent pour la première fois aux « joies du club ». Chantal, qui débarque sans grand enthousiasme avec ses petits-enfants, Matthias, papa solo ayant cédé à l’appel de l’option « mini-club », et Fanny, venue en famille pour tenter de resserrer les liens, vont plonger dans ce huis clos aussi enjoué qu’inquiétant, dont la feuille de route est claire : faites connaissance et a-mu-sez-vous !
Mais qu’a-t-on à partager avec des êtres si différents ? Entre tournois de tir à l’arc, plaisirs du self et jeux apéro, ces vacanciers contraints de cohabiter parviendront-ils à rompre la glace malgré les secrets qu’ils ont emportés dans leurs bagages ? Peut-on réparer ce qui a été brisé ? Faut-il se lever à l’aube pour avoir un transat à la piscine ? Autant de questions à la fois profondes et légères qui portent ce roman solaire, plein d’humour, d’émotion et d’humanité.
La fiche du livre
- 5 mai 2021
- Éditions JC Lattès
- 130 x 200 mm
- 320 pages
À lire aussi
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