Résumé
Rose est une jeune biologiste. Elle fait des recherches à Paris et à New York sur une luciole, Lamprohiza splendidula, qui semble très prometteuse pour la recherche médicale.
Si elle étudie avec grande maîtrise l’alchimie sexuelle des insectes et leur reproduction, elle se trouve totalement désemparée face à Léo quand elle en tombe amoureuse.
La vie n’est pas comme dans un laboratoire.
Et ce n’est pas sa mère (cachée derrière des lunettes noires) ni sa grand-mère (qui parle à Dieu et à ses doigts de pied) qui vont pouvoir l’aider.
« Bed bug » ou le désarroi amoureux d’une femme au bord d’un lit.
Mon avis
Je me demandais vraiment où Katherine Pancol allait réussir à m’emporter après la saga de la famille Cortès que j’avais adorée. Eh bien c’était sans compter sur son talent de conteuse justement et sur un humour distillé savamment tout au long de ce nouveau roman.
J’avais pu percevoir cet humour lorsque j’ai eu la chance d’échanger avec elle en mai dernier. Et j’ai bien souri d’ailleurs à la lecture d’un passage où elle évoque la manière dont est organisée et timée une rencontre amoureuse aux Etats-Unis. Elle nous avait raconté exactement cela, les codes, les étapes… Lire les péripéties de Rose, son nouveau personnage en train de vivre cette expérience, était savoureux.
Un roman très actuel
Rose justement est d’autant plus attachante que c’est un personnage vraiment tiré de notre société actuelle. Elle est touchante, très peu sûre d’elle dès qu’il s’agit des sentiments mais très organisée et déterminée pour son univers professionnel. Bref elle a quand même placé son travail et son métier de chercheur au coeur de sa vie, au détriment du reste. Comme beaucoup d’entre nous aujourd’hui.
Que dire de Léo. Il semble un peu hurluberlu et à un moment j’ai vraiment douté de son honnêteté envers Rose. Mais il est lui aussi à classer à part.
Avec ce nouveau roman, Katherine Pancol conduit son lecteur dans cet univers si fermé de la recherche et surtout de ses chercheurs qui sont, avouons-le bien souvent-, inabordables pour le commun des mortels, tant leur univers professionnel est à part. Va comprendre un chercheur qui te parle de son travail hyper précis, hyper sensible… Bon courage !
Les relations mère-fille
Donc pour la faire courte, j’ai adoré ce nouveau roman. Il se dévore et je l’ai refermé en me disant que j’aurais bien lu encore quelques chapitres. L’auteure s’intéresse au monde professionnel, aux relations et usages amoureux de deux pays. Elle nous crée de nouveaux personnages hauts en couleurs et tellement attachants. La grand-mère de Rose est géniale ! Son apprentissage des nouvelles technologies bluffant mais si réaliste en même temps.
Katherine Pancol évoque l’air de rien les relations mère-fille, la transmission, le secret, les tabous… le diktat de la réussite au féminin. Et ce qui m’a vraiment plu c’est l’humour au fil des pages. J’ai même bien ri à plus d’une reprise. Parmi les passages hilarants je retiendrai la lecture de certaines conversations entre Rose et sa chère grand-mère, les parallèles entre la vie sexuelle des insectes et des humains…
Je dirais pour conclure que ce roman est une bonne tranche de plaisir à lire et également très féministe !