Résumé
Pour ses 40 ans, Barbara n’a qu’un souhait : que son compagnon lui » offre » cet enfant qu’elle désire plus que tout. Mais à quelques jours de son anniversaire, il la quitte pour une autre. Désespérée et convaincue de devoir faire le deuil de l’amour et de la maternité, Barbara plaque tout, direction Antibes. Malgré sa détresse, elle a suivi les conseils de sa meilleure amie et postulé au poste de directrice d’une résidence pour personnes âgées, que contre toute attente elle a obtenu. Au contact de ses nouveaux pensionnaires, elle découvre une lumière, une force de vie qui l’aideront à comprendre qu’il n’est jamais trop tard pour être heureux.
Mon avis
J’ai rencontré Léa Wiazemsky au salon Lire à Limoges en mai dernier. Je lui avais demandé de me guider pour savoir par lequel de ses romans découvrir sa plume. Elle m’a orientée vers « Le vieux qui déjeunait seul » son premier livre. Je l’ai dévoré en peu de temps. Et cela a été la même chose avec celui-ci qui est sorti au printemps.
Elle parvient à créer une galerie de personnages auxquels on s’attache très vite. Ils peuvent être un peu rugueux à l’image d’Alain, ce vieux monsieur bien sûr de lui dans la maison de retraite. Mais au fond, il est surtout un vieux monsieur qui a toujours cherché à ressentir les émois de son premier amour. Et il est transformé quand il succombe à Claire.
Ce roman est simple, agréable et il vous emporte dans la vie d’une maison de retraite pas tout à fait comme les autres, semble-t-il. Les pensionnaires accueillent une nouvelle directrice dont ils attendent beaucoup et elle, de son côté, va se reconstruire à leurs côtés. Elle apprend d’eux et remet un peu d’humanité pour apporter du bonheur à tous. A bas le sacro-saint règlement ! Barbara chamboule en douceur cette maison de retraite pour le plus plaisir de tous.
Une histoire de reconstruction et de partage entre générations aussi. J’ai vraiment apprécié.
Je note ce titre.