Résumé
« Quand la science et la technologie avancent à pas de géant, l’éthique et la politique rampent derrière. »
Depuis des mois, Baltimore ne respire plus. Un serial killer surnommé « le Cinéphile » assassine des femmes qu’il embaume, avant de les grimer en Grace Kelly. Mais tout s’emballe quand disparaît Maggie Exton, l’épouse du chef de cabinet adjoint de la Maison-Blanche.
Ils seront trois à mener l’enquête : Thomas Lynch, un flic qui compense sa mauvaise humeur par une consommation excessive de donuts ; Jack Miller, un ex du FBI trompé par sa femme et reconverti en détective privé ; Peter, un geek misanthrope à l’intelligence supérieure. Jamais ils n’auraient imaginé jusqu’où l’affaire les mènerait. Car à l’heure du Patriot Act, l’Amérique se noie. Surveillance de masse, guerre contre le terrorisme, cybertechnologies… La fin justifie les moyens et la CIA ne recule devant rien. Surtout pas devant l’innommable.
Mon avis
Ce polar est plein de rebondissements et c’est ce qui m’a séduite. Secrets, mensonges et dissimulations au sein de la famille, manipulation médicale, la CIA et tous ses excès…
Le livre de Maggie Exton semble plutôt bien documenté et on lit ce polar comme on regarderait une série télé avec des rebondissements qui jalonnent régulièrement l’histoire. On commence avec une tueur en série pour partir loin bien loin de celui-ci quelques chapitres plus tard.
Le trio d’enquêteurs assez improbable fonctionne plutôt bien. Un flic bon père de famille, un ex du FBI reconverti en détective privé et un geek complètement asocial mais à l’intelligence certaine. Bref ces trois-là se complètent à merveille pour faire avancer l’enquête.
On part d’une histoire de kidnapping pour parvenir à une histoire bien plus complexe que cela. C’est en fin de compte un polar sur fond d’espionnage et c’est ce parfum de scandale d’Etat et de secrets qui m’ intéressée. Et le personnage de Maggie Exton est fort intéressant de ce point de vue-là.
Une lecture sympathique mais sur laquelle j’ai quand même un peu peiné par moments. J’ai passé un bon moment avec ce polar mais j’avoue avoir quand même été un peu perdue par moments par quelques longueurs ou digressions.