À peine quadragénaire, le commissaire Amaury Marsac a l’impression de porter mille ans de noirceur sur ses épaules. Il n’en peut plus. Il fuit Paris direction le village de ses origines. Mais alors qu’il renoue avec Elsa, son amour de jeunesse, une vieille dame est retrouvée morte chez elle, égorgée et tondue, un morceau de tissu bleu cousu au niveau du cœur. Cette femme, c’est Marianne, une figure bienveillante de son passé. Horrifié, Marsac s’impose dans l’enquête. De nouveau happé par les sombres coulisses de l’âme humaine, il va devoir démêler passions amoureuses et superstitions, blessures de l’enfance et cicatrices de l’Histoire jamais refermées.
Mon avis Je ne peux pas dire que j’ai été séduite plus que cela. Alors la trame est bien installée, l’histoire intéressante mais il m’a manqué trop longtemps un petit quelque chose qui m’aurait fait tourner les pages plus vite. En fait, j’ai senti ce petit truc seulement vers le dernier quart du livre, je pense.
Bon quand même j’ai été surprise de découvrir le fin mot de cette histoire policière mais au-delà de la résolution de cette mort suspecte, je ne voyais pas bien où voulait nous conduire l’auteure. Je reste sur un petit goût d’inachevé quant aux personnages et à leur histoire. J’aurais aimé qu’ils soient plus creusés, plus détaillés. En apprendre davantage sur eux, sur leur parcours et notamment sur cette relation inaboutie entre Elsa et Marsac.
J’ai découvert cette auteure grâce à Louise Canal du blog « Les lectures de Louise« .
Mon sentiment général après cette lecture, c’est que je n’ai pas été assez saisie alors qu’il s’agit d’un polar. Un peu déçue donc.