Le résumé
« Quand Jacques Soulniz embarque sa fille Rebecca à la découverte de l’Islande, c’est pour renouer avec elle, pas avec son passé de routard. Mais dès leur arrivée à l’aéroport de Keflavik, la trop belle mécanique des retrouvailles s’enraye. Mots anonymes sur le pare-brise de leur voiture, étrange présence d’un homme dans leur sillage, et ce vieux coupé SAAB qui les file à travers déserts de cendre et champs de lave… jusqu’à la disparition de Rebecca. Il devient dès lors impossible pour Soulniz de ne pas plonger dans ses souvenirs, lorsque, en juin 1973, il débarquait avec une bande de copains sur l’île d’Heimaey, terre de feu au milieu de l’océan.
Un trip initiatique trop vite enterré, des passions oubliées qui déchaînent des rancœurs inattendues, et un flic passionné de folklore islandais aux prises avec la mafia lituanienne : après l’inoubliable Mongolie de sa trilogie Yeruldelgger et le Brésil moite et étouffant de Mato Grosso, Ian Manook, écrivain nomade, nous fait découvrir une Islande lumineuse, à rebours des clichés, qui rend plus noire encore la tension qu’en maître du suspense il y distille ».
Mon avis
Je suis ravie d’avoir découvert la plume de Ian Manook. Et je remercie les Editions Albin Michel pour cet envoi.
J’ai aimé ce road trip entre père et fille à travers l’Islande et ses trésors qui semblent fascinants mais aussi déroutants tant le mystère s’épaissit au fil des pages. Des personnages fort intéressants et un univers très particulier qui vous happe et vous pousse à tourner les pages. Le passé du père, son voyage dans les années 70 dans ce même pays où il choisit de partager avec sa fille un voyage pour se réconcilier. Et tout ressurgit. Quand la mafia lituanienne s’en mêle c’est encore mieux. Et que dire de ce flic si particulier ?
Bref, les personnages, l’intrigue, le pays tout est passionnant !