Hiver, 1914. À l’extrémité de l’archipel de Stockholm, après le bal annuel, sept amis s’apprêtent à rentrer chez eux. C’est alors qu’une tempête sans précédent se lève. Un à un, les jeunes gens sont happés par les glaces. Une tragédie qui continue de hanter les habitants de l’île d’Hustrun un siècle plus tard.
En 2013, la solitaire Ellinor a repris les rênes de l’entreprise de bateaux-taxis de son père. Ses journées sont rythmées par les tâches quotidiennes et les bruissements de la nature. Un beau jour, son père lui demande d’aller chercher un certain M. Man. Même si elle ne l’a plus vu depuis des années, elle reconnaît aussitôt Herman Engström, son amour d’enfance.
Petit à petit, les sentiments profondément enfouis ressurgissent. Mais Ellinor peut-elle accorder sa confiance à un homme dont la famille cristallise la haine des habitants depuis la funeste tempête ? Comme cette île hors du monde qui revient à la vie après un long hiver, l’amour d’Ellinor et d’Herman pourra-t-il à nouveau éclore ?
Mon avis
Ravie d’avoir lu ce beau roman. Un univers et des paysages et ambiances méconnues. J’aime ces romans venus du Nord. Je me suis attachée à Ellinor dont on devine la vie difficile et l’abnégation pour faire vivre et exister les autres. Mais à quoi a-t-elle donc renoncé ? Quand revient Herman son amour d’enfance, tout ressurgit peu à peu et surtout, elle découvre un autre visage de ce père dont elle prend soin depuis tant d’années. Le poids du passé, des traditions, des histoires familiales, des rancoeurs pèse bien lourdement sur la vie d’Ellinor. Finalement, l’amour va-t-il lui permettre d’enfin s’épanouir ? Est-ce que le poids des malédictions qui se sont perpétuées au travers des générations va perdurer ? Je n’en dévoilerai pas plus. Mais j’ai vraiment aimé ce roman. Une magnifique découverte. Et une lecture douce.