Alors autant dire que cette pile-là est souvent bien garnie dans ma bibliothèque…
J'aime partager les lectures et les envies de lecture donc j'ai un petit réseau au sein duquel nous nous prêtons les livres en plus de nos achats respectifs, nous discutons… Ma pile à lire est donc en permanence alimentée ! Je ne sais pas quand je les lirai, mais il y a plein d'auteurs parmi ces livres que je ne connais pas, donc ma curiosité est aiguisée et mon appétit de lectrice bien ouvert.
Voici un aperçu de cette pile à lire, qui augmente au fil des prêts.
- Une série rigolote d'Adèle Bréau
recommandée par Elle magazine "La cour des grandes", "Les jeux de garçons" et "Les devoirs de vacances".
Une amie m'a même déjà prêté le second que j'ai commencé aussitôt et lu en une petite semaine. (Lisez mon avis ici)
- "Le confident" d'Hélène Grémillon
- "Rosa Candida" d'Audur Ava Olafsdottir,
une auteur islandaise grandement recommandée par une amie de Limoges. - "L'embellie" d'Audur Ava Olafsdottir
- "La lionne blanche" d'Henning Mankell
- "Karpathia" de Mathias Menegroz
- "La Réserve" de Russell Banks
- "Le fils" de Philippe Meyer
- 1Q84, livres 1 à 3 : La série d'Haruki Murakami.
- "Charlotte" de David Foenkinos
- "Va et poste une sentinelle" d'Harper Lee
- "La fiancée américaine" Eric Dupont // prêté par une amie
Le résumé : Un gâteau renversé à l'ananas peut-il changer le cours de l'histoire? Louis dit « le Cheval » Lamontagne est né en pleine messe de minuit alors que sa mère était figurante dans la crèche vivante. Son père, le plus bel homme de Rivière-du-Loup était follement amoureux de sa nouvelle femme Madeleine dite «l'Américaine» cuisinière hors pair dont le livre de recettes transformera la vie de toutes les femmes dans la famille sur quatre générations. Leur fils se trouvera mal marié mais les yeux sarcelle de sa mère continueront à se répandre dans la région tout comme en Europe où il est déployé et dans l'État de New York où il gagnera sa vie comme homme fort dans les foires. Dans ce village pentu encore sous l'emprise du curé qui annonce la fin du monde aux enfants pour le 10 novembre les racontars abondent.
Éric Dupont nous offre un magnifique roman où les histoires d'un siècle de Madeleine s'entrelacent comme pour former une pelote de laine. L'expression «histoire d'amour» ne rend pas justice aux méandres de ce récit émaillé de rebondissements.
Pour tout dire, celui-là, je l'ai commencé et je l'ai laissé de côté. C'est une écriture de style Nouveau roman mais je n'adhère pas vraiment… On verra dans quelques temps.
Le résumé : « Envoûtée, comme enivrée, Marjorie l’était à nouveau en regardant l’homme et la femme onduler sous ses yeux. Leurs bras chantaient en canon. Leurs mains se croisaient à intervalles réguliers. Le mouvement était répété plusieurs fois, puis la musique s’emballait, et leur pas de deux se terminait par un porté de haute volée. Pour Marjorie, qui parlait la danse mieux que personne, la signification était très claire. Après une phase d’atermoiements, de faux-fuyants et de méfiance, l’homme et la femme faisaient le choix de la concorde, de l’harmonie. Ensemble, ils effaçaient le temps de l’incertitude. Ou, mieux, ils l’oubliaient. »
Ancienne danseuse étoile, Marjorie a fait ses adieux à la scène au moment où elle admire ce pas de deux. Elle vit avec Paul, une petite fille est née, et elle s’interroge sur son avenir.
Toute la tension dramatique de ce premier roman remarquable de concision est contenue dans la description du couple dansant : après l’éblouissement de la rencontre, le temps pour Marjorie et Paul est aux faux-fuyants. L’un et l’autre ont voulu croire qu’ils pourraient faire fi de leur passé : Marjorie de ses origines cambodgiennes ; Paul, un protestant ardéchois, des névroses familiales. Leurs deux silences, qui leur furent d’abord un refuge, s’entrelacent jusqu’à les éloigner.
Par-delà l’histoire de Marjorie et de Paul, Caroline Broué, en de brèves séquences syncopées, scrute les doutes d’adultes de quarante ans aujourd’hui : ceux que la vie oblige à prendre leur destin à bras-le-corps et dont c’est le tour d’entrer en scène. De ce pas est un très beau roman sur le temps qui passe, et sur ses bienfaits.
Encore dans ma pile à lire alimentée en permanence… par mes flâneries en librairie
« Je me souviens de l'ironie avec laquelle on répétait dans ma famille qu'enfant, je voulais tout. Pauvre naïve : naïve d'en avoir envie, naïve de croire que c'était possible et naïve de le dire. Naïve, je le suis restée et le revendique : have it all, vivre pleinement sa vie, ne pas renoncer avant d'avoir essayé. Aujourd’hui, je voudrais partager ce que j’ai vu et vécu, donner envie à d’autres femmes d’oser, de rêver et de changer le monde ».
L’actuelle directrice de l’ENA nous raconte son parcours, ses rencontres. Son histoire donne envie de ne renoncer à rien, de vivre pleinement sa vie de femme, de mère, de repenser nos rapports au travail, aux hommes et à la vie.
Un avocat est retrouvé mort dans des circonstances troubles au Crystal Palace, dans le sud-est de Londres. L’inspectrice Gemma James et son adjointe Melody Talbot, qui viennent d’être mutées à la brigade criminelle de Londres-sud, sont chargées de l’enquête. Jeux sexuels ayant mal tourné ou meurtre ? L’avocat n’était pas seul, et les deux enquêtrices découvrent que les acteurs du drame ne leurs sont pas tout à fait inconnus et qu’il faut préserver leur vie privée. La mission se complique encore lorsqu’un second meurtre survient. La recherche de la vérité conduira Gemma et Melody, épaulées en coulisse par Duncan Kincaid et Doug Cullen, à explorer des mondes qui leur sont étrangers et à remonter loin dans le passé pour dénouer le présent.
En avril 2000, Sylvain Côté s’enlève la vie, sans donner d’explications. Ce garçon disparaît et nul ne comprend. Sa femme Mélanie s’accroche férocement à leur ls Stéphane ; son père Vincent est parti se reconstruire près des arbres muets ; sa mère Muguette a laissé échapper le peu de vie qui lui restait. Seule la si remuante et désirable barmaid Charlène, sa maîtresse, continue de lui parler de sexe et d’amour depuis son comptoir.
Ce n’est pas tant l’intrigue qui fait la puissance hypnotique du roman de Marie Laberge que ses personnages, qui parlent, se déchirent, s’esquivent et luttent dans une langue chahutée, turbulente, qui charrie les émotions et les larmes, atteignant le lecteur au coeur.