Le résumé
Ma vie a changé un matin alors que j’ouvrais mon courrier. Une lettre anonyme m’apprenait que ma mère avait commis un crime trente-cinq ans plus tôt. L’auteur de cette lettre me donnait rendez-vous dans un bar de pêcheurs sur le port de Baltimore et m’ordonnait de ne parler de cette histoire à personne. J’avais enterré Maman à Londres au début du printemps ; l’été s’achevait et j’étais encore loin d’avoir fait mon deuil. Qu’auriez-vous fait à ma place ? Probablement la même erreur que moi. Eleanor-Rigby est journaliste au magazine National Geographic, elle vit à Londres. Un matin, en rentrant de voyage, elle reçoit une lettre anonyme lui apprenant que sa mère a eu un passé criminel. George-Harrison est ébéniste, il vit dans les Cantons-de-l’Est au Québec. Un matin, il reçoit une lettre anonyme accusant sa mère des mêmes faits. Eleanor-Rigby et George-Harrison ne se connaissent pas. L’auteur des lettres leur donne à chacun rendez-vous dans un bar de pêcheurs sur le port de Baltimore. Quel est le lien qui les unit ? Quel crime leurs mères ont-elles commis ? Qui est le corbeau et quelles sont ses intentions ? Au c?ur d’un mystère qui hante trois générations, La Dernière des Stanfield nous entraîne de la France occupée à l’été 44, à Baltimore dans la liberté des années 80, jusqu’à Londres et Montréal de nos jours.
Mon avis
Marc Lévy réussit encore une fois à emporter ses lecteurs dans cette aventure. J’ai été happée dès les premières pages et j’ai adoré cette alternance entre la Seconde Guerre Mondiale et l’époque actuelle au gré des générations de personnages qui étaient au coeur des chapitres. On pourrait presque parler de road-movie tant Eleanor-Rigby et George-Harrison parcourent un long chemin vers leur passé mais aussi de kilomètres… Une quête de vérité, d’histoire personnelle et une découverte de sentiments, mélangés à l’égard de leurs parents. Une vraie saga familiale des deux côtés de l’Atlantique que j’aurais beaucoup aimé poursuivre encore durant quelques chapitres. Un coup de coeur que cette lecture !