J’ai lu La toute petite reine d’Agnès Ledig en une journée. Une fois plongée dans ce roman, je ne pouvais plus arrêter de tourner les pages. La plume de l’auteure se fait délicate pour nous dévoiler le retour vers la lumière de deux êtres abîmés par la vie.
Agnès Ledig a ce don pour nous conter des histoires pleines de souffrance. Oui mais elle a la plume délicate, la douceur et le talent pour nous emporter et finalement accompagner ses personnages vers la lumière et l’espoir. J’a lu tous les romans de l’auteure et je les ai tous aimés. Ils sont emplis d’humanité, de simplicité et d’émotions. Sa plume se fait même poétique cette fois-ci.
La toute petite reine raconte en parallèle plusieurs histoires. Les chapitres alternent et l’un ou l’autre des personnages prend la parole. Chacun se confie et finalement va accepter de lâcher prise pour aller mieux.
La vie de Capucine s’est arrêtée brutalement à la mort de son père. Adrien, jeune maître-chien et ancien militaire, a laissé son âme au Mali. Bertrand oncle alcoolique repenti a été abîmé par son enfance mais il a dévoué son existence à ses deux nièces. En filigrane, l’auteure nous confie également l’histoire du Docteur Diderot et celle de son épouse Diane, deux psychiatres aux airs de bonnes fées.
La toute petite reine : choisir son destin
Agnès Ledig nous raconte donc dans La toute petite reine, ces personnages, leurs histoires touchantes, émouvantes, tristes et belles en même temps…
La toute petite reine, c’est surtout la rencontre de deux écorchés de la vie. Adrien souffre de stress post-traumatique tandis que Capucine s’est complètement oubliée pour mieux élever sa petite soeur au décès des parents.
Adrien et Capucine se croisent une première fois par hasard. Lui est appelé sur une intervention à la gare. Capucine, c’est cette jeune femme déboussolée qui a oublié sa valise dans un train. Adrien intervient avec son chien hypersensible Bloom…
Quelques jours plus tard, ils se croisent à nouveau par hasard dans la salle d’attente de leur psychiatre respectif. Lui consulte Diane depuis plusieurs années quand Capucine découvre la thérapie avec le Docteur Diderot.
Chacun doit se réparer. Chacun est sur un chemin pour aller mieux.
Agnès Ledig nous offre encore une fois un roman magnifique, empreint d’une grande sensibilité. Ce roman c’est aussi une parenthèse où l’on autorise la tendresse.
Les émotions foisonnent dans ce roman si délicat. On va pas à pas, lentement vers la lumière. Peu à peu, l’amour naît et va réparer des êtres abîmés. Capucine et Adrien, deux cabossés de la vie vont s’autoriser à se réparer mutuellement.
La toute petite reine est aussi un roman sur la résilience, les choix que l’on fait dans sa vie. Une ode à la nature et à la lenteur. ici les personnages prennent le temps de se trouver pour mieux s’apprivoiser, s’accepter et mieux vivre.
Quatrième de couverture
Un matin, Adrien, maître-chien, est appelé pour un colis suspect en gare de Strasbourg. Bloom, son chien hypersensible, va sentir le premier que les larmes de Capucine, venue récupérer sa valise oubliée, cachent en réalité une bombe prête à exploser dans son coeur.
Hasard ou coup de pouce du destin, ils se retrouvent quelques jours plus tard dans la salle d’attente d’un couple de psychiatres. Dès lors, Adrien n’a de cesse de découvrir l’histoire que porte cette jeune femme.
Dénouant les fils de leur existence, cette rencontre pourrait bien prendre une tournure inattendue et leur permettre de faire la paix avec leur passé afin d’imaginer à nouveau l’avenir.
La fiche du livre
- 20 octobre 2021
- Editions Flammarion
- 380 pages
- 140 x 210 mm