C’est reparti pour un tour avec les Hayes. Vous aviez aimé Les derniers jours de Rabbit Hayes ? Vous allez évidemment adorer cette suite, tout comme moi. Avec Sous un grand ciel bleu, Anna Mc Partlin nous permet de revenir auprès d’eux, au moment du décès de Rabbit mais surtout après. Un roman encore une fois très émouvant.
Sous un grand ciel bleu : l’espoir l’humour
Avec Anna Mc Partlin, vous embarquez pour un tourbillon d’émotions. C’est parti pour 520 pages que vous ne verrez pas passer tant vous aurez envie de les lire, vite, très vite.
L’auteure réussit à nous emporter dans cette suite de Les derniers jours de Rabbit Hayes. Elle apporte à son lecteur vraiment de la nouveauté. Ce n’est pas une suite pour une suite. Oh non loin de là.
Anna Mc Partlin va vous faire vivre un peu auprès de chacun des membres de la famille Hayes et surtout prendre le point des uns et des autres tour à tour. Car évidemment chacun fait son deuil à sa manière.
À chacun son deuil
Vous allez revivre le deuil et l’après avec Juliet, la fille, jeune ado de Rabbit ; avec Davey, son frère à qui elle a confié sa fille ; avec Grace, la soeur de Rabbit, Jack, son père, Molly, sa mère ; Marjorie, la meilleure amie de Rabbit. Bref, vous repartez pour un roman dans lequel l’auteure alterne aussi le présent sans Rabbit et les phases de récit où l’on plonge dans les souvenirs quand Rabbit était jeune…
C’est drôle, attendrissant, très émouvant parfois. Chacun se dévoile et c’est vraiment touchant. Parce que la famille Hayes n’en a pas fini avec les épreuves…
Humour et émotions
J’ai adoré revivre auprès de la famille Hayes et de leurs proches. C’est drôle et triste en même temps. L’auteure parvient à nous faire naviguer d’une émotion à une autre avec brio. Sa plume est efficace, elle effleure les sentiments délicats, dessine avec talent les caractères des uns et des autres. La sensibilité est perceptible à chacune des pages.
J’ai souri, j’au eu la gorge nouée, j’ai ri et parfois même les larmes n’étaient pas loin.
Lire Sous un grand ciel bleu c’est embarquer en fin de compte dans la vraie vie au coeur d’une famille qui doit vivre avec une disparue, morte prématurément du cancer. C’est vivre avec cette injustice, c’est vivre aussi avec la crainte de porter le gène maléfique.
Et puis Sous un grand ciel bleu, c’est aussi le roman consacré à la fille de Rabbit. Comment une jeune adolescente est déracinée du jour au lendemain. Elle réapprend à vivre auprès de son oncle Davey, aux États-Unis, loin des siens, loins de ses repères.
C’est aussi le roman de l’absence. Comment chacun continue à vivre sans Rabbit. Et comment sa fille va grandir sans maman ? Comment faire pour que les souvenirs ne s’effacent pas trop vite ?
Évidemment l’auteure en profite pour glisser quelques petits conflits piqués d’humour. Mais c’est très réaliste ! Sous un grand ciel bleu reste pour moi un roman qui encourage à la tolérance envers chacun et sa manière de faire son deuil d’un être aimé : une mère, une fille, une amie…
Quatrième de couverture
La chaleureuse, la merveilleuse et bordélique famille Hayes est de retour !
Rabbit Hayes est morte, laissant derrière elle une famille brisée par le chagrin.
Désespérée, sa mère Molly se questionne sur sa foi tandis que son père Jack s’enferme dans le grenier durant des heures pour se perdre dans ses journaux intimes. Et peut-être son passé.
C’est à Davey, son frère, qu’on confie la garde de Juliet, douze ans, que Rabbit élevait seule.
Mais comment aider Juliet à surmonter son chagrin quand lui-même parvient à peine à faire face au sien ?
Il faudra du temps et beaucoup de courage aux Hayes pour réinventer leur vie ensemble. Mais le souvenir radieux de Rabbit et l’amour inconditionnel qui relie chaque membre de cette famille peu conventionnelle sauront leur faire traverser cette épreuve.
Il y aura des sourires qui transperceront la tragédie et beaucoup, beaucoup de fantaisie pour que chacun profite pleinement de cette vie, comme Rabbit l’aurait voulu.
L’auteur à succès des Derniers Jours de Rabbit Hayes nous revient un roman éclatant de générosité et de résilience. Un livre émouvant sur la mort, la famille et la joie qu’il ne tient qu’à nous de faire subsister aux moments les plus désespérés.
Sous un grand ciel bleu d’Anna McPartlin vous fera rire, pleurer et hurler de joie.
La fiche du livre
- 29 avril 2021
- Éditions Le Cherche Midi
- 140 x 220 mm
- 528 pages
Je garde un souvenir très émouvant du premier roman. Il m’avait beaucoup touché, une plume vraiment juste sur un sujet si délicat traité avec beaucoup de grâce. Je note cette suite sans tarder. Merci !